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Élevage bovin et canicule

Préserver santé et performances

Quand la température grimpe, le métabolisme des bovins s’affole. Inconfort thermique, chute d’ingestion, baisse de production et troubles de la reproduction : les vagues de chaleur exigent des ajustements précis dans la conduite des troupeaux. Tour d’horizon des leviers d’action à mobiliser...

Par A.C.
Préserver santé et performances
Haies et bosquets fournissent des ombrages naturels appréciés des animaux.

Avec des températures estivales plus longues et plus intenses, les éleveurs doivent composer avec un facteur de stress devenu structurel : la chaleur. Au-delà de 25 °C, et plus encore lorsque l’humidité ambiante est élevée, les bovins entrent en zone d’inconfort thermique. Leur organisme cherche à réguler sa température interne, en réduisant l’activité, en se tenant debout pour maximiser la dissipation de chaleur, ou encore en diminuant l’ingestion. Ce dernier phénomène a un impact direct sur la production de lait, la croissance, et la reproduction. À ce stade, c’est toute la physiologie qui est affectée. La baisse d’appétit compromet l’apport énergétique, lequel est pourtant indispensable à la bonne production des hormones de reproduction (progestérone, LH, FSH). Résultat : chaleurs discrètes, ovulations retardées, follicules de moins bonne qualité, voire mortalité embryonnaire. L’effet cumulé des épisodes caniculaires peut aussi s...

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