Stratégie au ras du sol
Le déchaumage reste une étape clé pour contenir les adventices, déclencher un faux-semis, et préparer le sol à la future culture. À condition d’intervenir vite et avec méthode.

À peine les derniers grains récoltés, le regard se tourne vers le sol. Car c’est dans les semaines qui suivent la moisson que se jouent nombre d’équilibres agronomiques. Le déchaumage est l’un de ces outils simples mais essentiels, à la croisée de plusieurs objectifs : gérer les adventices, déclencher la levée des repousses, activer la vie biologique du sol, et même préparer un futur semis sans labour. « Un déchaumage bien fait est favorable d’un point de vue agronomique. A l’inverse, un excès de déchaumage ou un déchaumage mal contrôlé peut donner de mauvais résultats. C’est une intervention à raisonner comme les autres opérations culturales. L’objectif est de perturber le moins possible le profil, tout en stimulant la levée des graines présentes en surface », explique Arvalis. En travaillant à une profondeur modérée, autour de 5 à 7 centimètres selon la structure du sol, on crée les conditions favorables à un...
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